CowBiot : La nouveauté de GD Biotech pour une plus grande longévité en production laitière

Depuis 2016, Gènes Diffusion et sa filiale GD Biotech mènent des recherches sur la caractérisation du microbiote intestinal des bovins.

Dans un premier temps, cette recherche a abouti à la mise sur le marché d’un programme destiné aux éleveurs bovins laitiers en race Holstein. Sous l’appellation GHP (Génétique Haute Performance) GD Biotech dispose d’une méthode commercialisée par Gènes Diffusion permettant d’appréhender les variations de performances d’un animal et de moduler son index génomique par l’intermédiaire de l’analyse du microbiote (traceur de l’effet milieu).

Aujourd’hui, GD Biotech en collaboration avec un laboratoire académique du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille (laboratoire ECOPHIP) a trouvé un biomarqueur présent dans le microbiote fécal des génisses (entre 12 et 16 mois).

Ce  biomarqueur est associé à une plus grande diversité du microbiote. Or il se trouve qu’une plus grande diversité du microbiote intestinal chez les mammifères (surtout au stade d’un individu jeune) est associé à une meilleure santé. Ainsi, sur les animaux intégrés aux différentes études menées il a été démontré que les animaux jeunes possédant ce biomarqueur avaient une plus importante longévité en production laitière (+ 25 % de longévité). Un animal, s’il est porteur avant l’âge de sa première insémination sera en mesure de produire plus de lait pendant sa carrière.

Cette amélioration est permise du fait d’animaux plus robustes face aux divers épisodes infectieux. Ainsi, il a été constaté que les animaux négatifs aux biomarqueurs (génisses ou vaches en production) disposaient d’un réservoir beaucoup plus important de pathogènes potentiels.

L’amélioration de la longévité des animaux laitiers est un des leviers pour diminuer l’impact carbone de la production laitière entendu que le rendement laitier n’est pas dégradé pour les animaux porteurs du biomarqueur. Cette amélioration du bilan carbone est aujourd’hui évaluée autour de 15%.

L’identification de ce biomarqueur qui est un micro-organisme potentiellement présent dans le microbiote sera bientôt permise par une qPCR développée par GD Biotech et ses partenaires.

Plusieurs exploitations de cette information seront permises tant au niveau de l’optimisation de l’accouplement que du conseil en élevage.

Identifier les conditions d’élevage associées à la présence de ce biomarqueur permettra d’optimiser plusieurs éléments fondamentaux pour la production laitière bovine : la santé animale, la préservation des ressources (optimisation notamment du taux de réforme et renouvellement) et ainsi amélioration le rendement de l’atelier lait tout en diminuant son empreinte carbone.

A cette fin GD Biotech commercialisera une solution nommée Cowbiot.