Découvrez l’un des membres du réseau : SIB

Rencontre avec Karim MEHAH, directeur de l’agence SIB de Lille.

Pouvez-vous expliquer en quelques mots l’activité et les missions du SIB ?

Le SIB est un acteur public du numérique. Structure de coopération, nous avons près de 650 adhérents en issus de la santé (Hôpitaux, établissement médico-sociaux) et du service public (collectivités, éducation) mais également des sociétés privées à but non lucratif.

Concrètement, nous éditons et intégrons des progiciels et offrons un ensemble de services à nos adhérents : hébergement, cybersécurité, archivage numérique… En couvrant la totalité du système d’information, nous traitons à la fois tout le parcours du patient, la télémédecine, la gestion administrative de l’hôpital ainsi que le pilotage médico-économique. Nous accompagnons les établissements dans la convergence de leur Système d’Information avec une plateforme d’intermédiation et d’échanges ouverte à tous les acteurs du GHT (médecine de ville, établissements de santé partenaire et aux patients).

Est-ce que vous avez un prochain projet ou une actualité que vous souhaiteriez partager ?

Nous avons beaucoup de projets. Tout d’abord, depuis 3 ans, nous avons diversifié notre activité. En effet, si notre coeur de métier est issu du secteur de la santé, nous avons également ouvert nos services informatiques aux collectivités. Nous avons accompagné la modernisation numérique des collèges dans le département d’Ille-et-Vilaine.

Pour revenir au secteur de la santé, nous accordons beaucoup d’importance à l’innovation. Nous avons d’ailleurs créé une direction de l’innovation au sein du SIB avec des collaborateurs dédiés à cette activité. C’est cette recherche d’innovation qui nous a amenés par exemple à développer un sujet lié à la pharmacologie. Pour résumer, nous avons analysé le circuit du médicament, de la prescription par le médecin, au contrôle des médicaments par le pharmacien qui va s’assurer de la posologie. Nous avons constaté que ce travail nécessite une charge importante, malgré les logiciels déjà existants pour faciliter le traitement de ces informations. Nous avons décidé de prendre le contrepied de cela, en intégrant de l’intelligence artificielle. Nous avons mis en place cette expérimentation dans plusieurs établissements des Hauts-de-France et les résultats sont prometteurs.

Nous avons également développé un sujet pour le secteur public : la responsabilité populationnelle. L’idée est de développer une solution numérique pour aider le citoyen à être acteur de sa santé et développer la prévention. C’est un véritable sujet qui amène une nouvelle conception de la prise en charge de la santé d’une population. Elle vise un triple objectif : une meilleure santé, une meilleure prise en charge, au meilleur coût. Elle anime tous les acteurs de la prévention et de la prise en charge, sur un bassin de vie donné, dépassant très largement les murs de l’hôpital : médecine de ville, EHPAD, CCAS, aidants… et également les acteurs de l’éducation, du sport, ou encore de la nutrition.

Quelle est votre plus belle réussite ou fierté ?

Notre plus belle fierté est d’avoir réussi notre transformation organisationnelle malgré un contexte de crise sanitaire peu favorable. Cette organisation qui a placé l’orientation client au cœur de nos métiers nous permet la croissance nécessaire pour accompagner nos clients dans l’accélération de leurs projets numériques. De ce fait, nous sommes également fiers de contribuer à l’emploi avec 83 postes pourvus en 2021 et encore 60 à pourvoir d’ici la fin de l’année.

La crise sanitaire de la Covid a-t-elle eu des répercutions pour SIB ?

 Oui, elle a eu deux répercutions. La première, comme pour toutes les entreprises, a été de s’adapter à distance et de mettre en place de nouveaux moyens de fonctionner. Nous avons d’ailleurs eu des retours positifs de clients qui ont tenu à partager avec nos collaborateurs leur satisfaction sur la continuité de nos services pendant 1 an ½.

La seconde concerne l’une de nos activités : la télémédecine. Elle a connu une croissance importante car la crise de la Covid a amené à la fois les praticiens et les patients à utiliser davantage la téléconsultation. Nous avons en moyenne multiplié par près de 400 ou 500 le nombre de connexions.

Quelles sont vos attentes envers le Clubster NSL ?

Nous attendons de ce réseau qu’il nous permette de nouer des partenariats, d’aller chercher des financements et co-financements de projets et de contribuer à une économie plus solidaire.

Comment définiriez-vous le Clubster NSL en 3 mots ?

Innovation – Partenariat – Accélérateur